vendredi 15 juillet 2011

Psychiatrie et Abus

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Psychiatry and abuse".

Le courrier parle d'un psy qui a suivi une personne que l'on étiquetait de différents troubles mentaux dès lors qu'elle dénonçait les abus qu'elle subissait, on voit bien que ces diagnostiques psychiatriques (comme la psychanalyse) ne sont fait que pour protéger les abuseurs (les parents) en traitant comme des fous (par peur d'eux) ceux qui les dénoncent. D'après le courrier, les psychiatres ont traités cette femme comme si elle avait espéré un abus qui n'était jamais venu et donc considère cet abus comme un fantasme.
Merci de votre courrier. Votre cas est très intéressant. Vous voyez comment le patient peut regagner sa confiance dans ses propres souvenirs quand vous ne refusez pas de la croire comme les autres docteurs ont fait. Mais je pense que croire dans une position neutre n'est pas assez. Les patients ont besoin de plus, elle avait besoin de votre indignation a propos des actes de ses abuseurs. La plupart des médecins n'osent pas sentir et montrer ce sentiment parce qu'ils ont pitié de leurs propres parents et sont effrayés de perdre leur amour si ils sont consterné de la cruauté des parents. Pouvez vous vous rappeler comment vous avez réagi à l'histoire de l'abus dans ce cas ?

Version Originale:

AM: Thank you for your letter. Your case is very interesting. You see how the patient could regain her trust in her own memory when you didn't refuse to believe her like the other doctor did. But I think that believing in a neutral position is not enough. The patients needed more, she needed your INDIGNATION about the deeds of her perpetrators. Most doctors don't dare to feel and to show this feeling because they have pity with their own parents and are afraid to lose their love if they are appalled about parents’ cruelty. Can you remember how you reacted to the story of abuse in this case?

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