mardi 31 août 2010

Matriarcat ? Patricarcat ?

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Matriarchy?Patriarchy?".
Dans le courrier, un homme raconte comment il a été battu par des femmes dans une école dominée par les femmes ou les filles étaient épargnée, j'ai moi même remarqué qu'a l'école en france (années 1990) les filles étaient beaucoup moins souvent victimes des vengeances et des punitions et des heures de colles des enseignants que les garçons (les femmes ont l'immunité de la mère dont l'enfant avait désespérement besoin pour survivre et répondre à ses besoins, ce qui explique qu'ils ne pouvait se rebeller contre elles sans risquer de "perdre" leur mère et leur seul moyen de survie), de même que j'ai lu un article ou il était question d'un règlement dans une école dans un pays étranger ou seul les garçons étaient battus, il était interdit de battre les filles.

"Merci d'avoir partagé avec nous vos expériences avec les femmes dans leur rôle d'enseignantes ou de filles à l'école. Je suis désolé que vous ayez tant souffert de leur cruauté et je ne doute pas un instant que les choses ce sont passées de la façon dont vous les décrivez. Mais je ne pense pas que le genre (homme ou femme) fasse une différence quand il s'agit de cruauté. La cruauté active est l'effet de la violence et de la perversion endurée dans l'enfance et rien d'autre. Les féministes n'aiment pas beaucoup mes déclarations que j'écris dans beaucoup de livres que l'espace donné par la société aux hommes pour détruire la vie en toute impunité est la guerre et aux femmes leur maison ou elles peuvent faire ce qu'elles veulent à leurs bébés et nourrissons pour leur apprendre à obéir. Ce qu'elles font de cette façon, jamais contrôlées, jamais punies, est de paralyser des millions de gens qui ne vont jamais les accuser de leurs crimes parce que chaque enfant aime sa mère et ne va jamais la mettre en difficultés. Il vont à la place haïr le monde entier ou toutes les femmes, mais leur propre mère reste protégée de leur haine pour toujours. De cette façon nous tournons dans un cercle vicieux d'aveuglement. Un enfant brutalement battu va préférer devenir un tueur en série plutôt que d'accuser sa mère de brutalités. La même chose est vrai pour les dictateurs fous qui deviennent des "héros" pour des nations entières parce que les gens ont appris très tôt à admirer les personnes qui leurs était cruelles, peu importe ce qu'ils ont réellement faits."

Version Originale:
"AM: Thank you for sharing with us your experiences with women in their position as teachers or girls at school. I am very sorry that you suffered so much from their cruelty and I don't doubt even for a while that things happened in the way you describe them. But I don't think that gender makes a difference when it goes to cruelty. Active cruelty is the effect of endured violence and perversion in childhood and nothing else. Feminists dislike my statements very much when I write in many books (as the Drama, Banished Knowledge, Breaking Down and others) that the space society gives to man to rage and destroy life with impunity is the war and to women their home where they can do whatever they want to their babies and todlers to teach them to obey. What they do in this way, never controlled, never punished, is to cripple millions of people who will never accuse them of their crimes because every child loves her/ his mother and would never, never put her in troubles. Rather they would hate the whole world or all women, but the own mother must stay protected from their hatred for ever. In this way we turn in a vicious circle of blindness. A brutally beaten child will, as adult, prefer becoming a serial killer to accusing his mother of brutality. And the same is true for crazy dicators who even become "heroes" for whole nations because people learned so early to love and admire the persons who were cruel to them - no matter what they really did."

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